 |
 |
Entretien (4) : |
Informations :
Plusieurs solutions techniques existent pour aider à tourner le cercle sans sacrifier 1 kg de sa personne à chaque créneau. La plus commune est la crémaillère de direction, assistée hydrauliquement.
 |
La photo ci-contre représente le nouveau système monté sur le dernier modèle de 164 appelé HRS.
Il procure dixit Alfa, un surcroît de précision de guidage et une vivacité de réponse, accrue.
Personnellement, je ne suis pas vraiment convaincu de cette définition...
Je pense plutôt que ce nouveau développement cherche à mieux palier les effets de couple engendrés lors de l'arrivée de la cavalerie, en vain... |
Mais késkeC ?
Disons pour schématiser que c'est une sorte de vérin double effet accolé à une crémaillère mécanique classique actionnée par le pignon monté sur la colonne de direction.
Une pompe entraînée par le moteur, comprime le liquide et le fait circuler dans le circuit. En gros, lorsque l'on tourne le volant, le liquide chassé d'un côté de la crémaillère passe à l'opposé,
poussant la crémaillère du bon côté, aidant ainsi la manoeuvre. C'est magique ? Plus ou moins !...
L'envers du décors : un peu de puissance exigée au moteur, une courroie et un circuit hydraulique de plus... et du poids supplémentaire :-( Il faut préciser également que moteur à l'arrêt,
il est quasiment impossible de diriger cette 164 ! Par ailleurs, comme en aviation, on a moins la sensation de "travail",
donc le pilotage s'il est plus facile physiquement, est moins précis et surtout, sans économie, notamment pour les pneus dans le domaine qui nous préoccupe ici. On oublie trop souvent que l'assistance de direction
est un système qui travaille dur, notamment près des butées ou la pression avoisine les 100 bars. Cela impose donc un minimum d'entretien en surveillant l'état des soufflets et en vidangeant régulièrement le liquide,
ce qui est très facile sur la 164. L'opération vous prendra 1 à 2 heures.
Vidange du liquide :
Il n'y a pas le choix, il faut accéder par le passage de roue droit. Il est donc nécessaire de démonter la roue et les contre ailes en plastiques. Enlever ensuite les protections en plastiques des courroies.
Protéger le soufflet de l'arbre de transmission avec du papier journal. L'installer de façon à faire un "chapeau". Vous verrez que l'huile s'écoulera via ce chapeau directement
(ouais, à peu près disons !) par le trou du triangle de suspension au dessous duquel vous n'aurez bien sûr pas oublié de mettre un récipient d'une contenance supérieure à un litre.
A présent, après avoir enlevé le tube d'évent et le bouchon du réservoir de liquide, |
  |
desserrer (mais ne pas enlever) la vis supérieure de la pompe. Laisser s'écouler ensuite le liquide. |
|
Une fois que le "pissouilli" s'est calmé (!), enlever carrément la vis (ph. de droite) et positionner le tuyau le plus bas possible |
 |
afin de vidanger la totalité du circuit. Démonter ensuite le tuyau de retour situé sur la gauche de la pompe et le positionner le plus bas possible également.
Pendant que le circuit se vide, vous pouvez pour le fun, la culture ou pour faire un peu de ménage, sortir complètement la pompe,
ce qui est facile sans le raccord supérieur ;-) Cela donnera cet aperçu -> |
 |
 |
Recto verso : A gauche on dis- tingue les deux orifices, arrivée et retour du liquide. A droite, la vis de tension de la courroie. |
 |
Et pour finir, on remonte tout ce petit monde sans serrer la vis supérieure d'arrivée de liquide de la pompe. Remplir le réservoir avec le liquide approprié et
serrer le raccord de la pompe dès écoulement. Si votre auto est bien calée et stable, démarrer et tourner le volant en
 |
butée à droite puis à gauche doucement, plusieurs fois, de façon à purger totalement le circuit.
Faire l'appoint de liquide type "Dexron" jusqu'au repère maxi. Remonter les diverses protections et la roue. |
Bon au fait, ou est-elle située, cette foutue bestiole ?
Allez, suivez le guide, voici un début de piste... ICI
 |
Voilà, après avoir dépioté la moitié des protections du coffre, à gauche et sans la protection de la pompe, photo de droite. |
 |
 |
Pour dévisser l'écrou XXXL de maintien de la pompe, il faut se confectionner ce super outil ! On voit que l'entraxe de la première tentative n'était pas bon !! Le bois... c'est bien ! |
A partir de maintenant, je ne saurait évidemment trop vous conseiller d'éloigner votre clope favorite. Ici Môssieur, on cause de vrai carburant qui flambe et qui, selon savante et néanmoins subtile densité du réservoir, explose majestueusement bien... |
 |
Après avoir débranché tubes et tuyaux divers, sortir la pompe avec moultes contorsions. Attention de bien retenir la procédure afin d'éviter les crises de nerfs au remontage. |
 |
 |
La pompe à gauche sous 2 angles différents et à droite, le joint (ici en fin de vie !) qui s'intercale entre le dessous de la pompe et le fond du réservoir. |
 |
Pour la culture, voici quelques clichés de l'objet en plusieurs parties :
Pas de précautions particulières pour le remontage...
En fait, ça a commencé par de méchants craquements en tournant le volant, lequel ne revenait pas toujours au centre en ligne droite, pas bien et pas très rassurant...
 |
En réalité, le soufflet de protection était fendu depuis longtemps. L'eau a ainsi coulé sur le roulement situé sous la coupelle. Celui-ci non étanche, l'oxydation a ensuite fait "son oeuvre"... |
Pour le démontage de l'auto, c'est assez cool. Il faut enlever les 4 vis du moyeu en soutenant celui-ci de votre bras le plus musclé (!). Enlever ensuite les 3 fixations supérieures et sortir l'ensemble complet. |
 |
 |
Comprimer le ressort (gaffe, il y a des daN) et débloquer l'écrou de tige à l'aide d'une pipe de 22 débouchée et d'une six pans de 7 mm de chez "non métrique" :-( |
 |
 |
A gauche, le matos en ruine et le neuf : no comment... A droite, le roulement en place, après séance de ponçage et Frameto. |
 |
Photo ci-dessous à gauche, ensemble démonté puis à droite, remonté après le job. |
|
|
 |